Le monde de l’entrepreneuriat est fait de rencontres, de découvertes, mais surtout d’innovation… l’innovation par le design ?

L’innovation passe aussi par le design.

La réflexion que je vous propose aujourd’hui m’a été inspiré par une rencontre récente avec une startup , startup en plein expansion qui a un produit innovant et fonctionnel, des clients régulier, une offre bien ficelée, bref ça commence à intéresser du monde.
Mais voila, cette jeune entreprise souhaite s’agrandir et pour cela elle compte sur son image.
Et pour innover, son image doit changer.

Pouvez-vous imaginer un service ou un produit innovant sans un design adéquate ?

La réponse est à mon avis non.
Biensur au démarrage, une startup n’est pas obligée de se doter d’un graphisme parfait, il y a encore des éssais, le site est encore un peu bugué…
Passé la période de lancement, il est selon moi indispensable de rendre « la partie technique », utilisable avant tout, c’est la clé.
Faire du beau n’a aucun intérêt si on ne peut pas l’utiliser.

Pourquoi faire appel au design pour faire décoller sa startup ?

Ce qui est sur ,c’est qu’une entreprise qui souhaite s’agrandir doit pouvoir se donner les moyens d’être accessible.
Le design, en tant que langage universel, doit permettre aux futurs utilisateurs de faciliter la conversation, de comprendre le plus simplement possible les bénéfices à utiliser ce service innovant.

Conclusion.

Chers entrepreneurs, considérez le graphisme comme un investissement indispensableà long terme, et un moyen à court terme de rencontrer vos utilisateurs/consommateurs qui, si votre produit est bon, feront de votre idée un succès.

Quelques exemples de startup.

Voici quelques entreprises intéressantes que j’ai eu la chance de rencontrer :
  • Mybee : MyBee intègre chez ses clients des solutions informatisées d’identification, avec une forte spécialisation dans les métiers du paiement, au service de leur stratégie marketing et opérationnelle
  • Ottercamp : Ottercamp est une plateforme sociale qui vous permet d’organiser et de trouver des évènements à réaliser avec des personnes proches de chez vous. Ces évènements peuvent se dérouler dans des espaces privés, tels que l’appartement d’un hôte pour un repas, ou dans des espaces publics comme une salle de sport pour une partie de badminton.
  • Viewontv : La start-up ViewOnTV revendique un double positionnement : prestataire vidéo et agrégateur de contenus audiovisuels.

Au fil de mon activité de graphiste freelance, j’ai eu l’occasion de noter quelques idées fondamentales en matière de création graphique et de création web. Quelques règles à respecter (ou pas ?)
  1. Lancer un site sans contenu n’a aucun intérêt.
  2. S’inscrire sur les réseaux sociaux en pensant y faire sa promo sans y participer, c’est perdre son temps.
  3. Faire un blog sans vendre un produit ou proposer un service ne vous fera pas gagner d’argent.
  4. Faire simple est difficile, car : si ça parait simple c’est que c’est bien pensé.
  5. Un client qui oublie de vous payer 1 fois est à oublier pour toujours.
  6. Ce orange n’est pas #ff9900, il est dynamique et ensoleillé.
  7. Un petit bloc-note peut être plus efficace qu’un Evernote.
  8. Le design d’un site ou d’un logo commence toujours sur du papier.
  9. Le graphisme est un investissement à long terme.
  10. Rien ne se fait en 10 minutes.
  11. Designer ce n’est pas seulement faire « joli »c’est faire « utile ».
  12. Un graphiste trouve des solutions à des problèmes de communication.
  13. Aucun métier n’est « bouché », tant qu’il y a de l’innovation.
  14. L’innovation c’est s’inspirer intelligemment.
  15. Dans les métiers de la création, une grille des tarifs ça n’existe pas.
  16. Google n’est pas une banque d’images libres de droits.
  17. Le tarif d’un graphiste indépendant c’est entre 250€ et 500€  la journée.
  18. Quelques pages en html, valent parfois mieux qu’un gros WordPress.
Et vous ? Si vous pouviez donner quelques pistes sous forme de phrases simples, quelles seraient-elles ?



Julien Moya Directeur Artistique freelance nous donne des conseils pour profiter pleinement de notre métier de créatifs. Une vidéo à voir pour tout graphiste ou créatif qui souhaite profiter de son métier pleinement.
En résumé, voici ces conseils :

1 – Arriver à mettre « le personnel » de coté.

Séparer le personnel et le professionnel
Séparer le personnel et le professionnel
Nous sommes impliqués émotionnellement dans notre boulot de graphistes, son émotion doit s’arreter au boulot, et doit savoir prendre du recul.
  • Il faut savoir se séparer de son travail. Prendre du recul permet de servir au mieux les objectifs du client.
  • Beaucoup de gens vont volontairement tirer parti de cette « faiblesse émotionnelle », même involontairement ils vont essayer de rapporter ce qui doit être du domaine professionnel, dans un domaine personnel et émotionnel.
En somme, chacun essai de prendre un ascendant psychologique sur l’autre.
Alors, comment éviter de se faire manipuler ?

2 – Dans le boulot, tout est question d’échange de valeur équivalente.

Echange de valeur identique. Julien Moya
Echange de valeur identique. Julien Moya


Un client n’est pas la pour vous aider ou vous faire plaisir, il fait appel à vos compétences de designers pour ensuite gagner sa vie, votre travail lui apporte une valeur ajoutée.
vous ne devez rien d’autre que ce que vous créez
On peut entendre des phrases du genre « tu me dois bien ça », « on est amis on fait pas de contrat »
Un client n’est pas un ami, meme si rien n’empêche d’avoir des relations privilegiés.
L’equilibre des engagements
Il est important pour le client et le graphiste soient sur une base seine d’engagements mutuels.
Quelques exemples,
Le client demande une réduction : d’accord mais alors la demande elle même doit être réduite.
Imaginions que le client demande une réducton sous pretexte qu’il va vous faire bosser tous les mois : d’accord mais dans ce cas il doit vous signer un contrat comme quoi si il ne vous fait pas bosser chaque mois, alors il vous paie 50% du total prévu par exemple.
Votre engagement est de baisser vos tarifs, le client doit s’engager également à vous payer chaque mois.
Au final, vous devez garder un équilibre, tant dans la relation commerciale et professionnelle. Chacun doit faire des compromis.

3- Accepter la critique

Accepter la critique. Julien Moya
Accepter la critique. Julien Moya
L’ego peut nous pousser à tout accepter, mais attention : il faut choisir la critique.
Certains créatifs souffrent de ne pas arriver à choisir la personne à écouter.
Pour trouver les critiques qui vous feront avancer, il faut avoir des critères de selection et ne pas accepter des critiques de tout le monde :
  • On peut choisir de recevoir les remarques/conseils de gens dont on admire le travail, dont on fait confiance pour des raisons rationnelles, sur des critères objectifs : Un autre professionnel par exemple.
  • L’avis des amis sur le travail ne sera peut-être pas judicieux, mais il pourra l’être concernant la vie personnelle, comme sur la question « Est-ce que votre travail vous rend heureux ». Un professionnel lui, ne pourra pas répondre à cette question.

4 l’avantage d’être créa : la sensibilité

avantage d'etre créa : la sensibilité. Julien Moya
avantage d’etre créa : la sensibilité. Julien Moya
« ne pas signer un contrat qui fait peur »
En tant que créatif, il faut écouter votre intuition.
Il vous est arrivé sur certains projets, une fois sorti de réunion ou raccroché le teléphone de vous dire
« je sent qu’un truc craint » ?
Il arrive parfois d’accepter tout de même un projet bien qu’on ait une intuition étrange, ça se bien passe au début, puis finalement c’est une catastrophe….
A force de pratique, on developpe un sixieme sens, avec l’habitude les intuitions se font plus précises.
Alors un conseil : Ecoutez-vous!

Un peu plus…

Après cette série de conseils, Julien à répondu à quelques questions du public concernant la pratique du métier de graphiste, en voici un bref résumé :
Ces conseils ne ferment-ils pas de portes à certains clients ?
C’est lorsqu’il à commencé à dire « non » sur certains projets que là bizarrement ses relations professionnelles ont été beaucoup plus intéressantes, des clients plus prestigieux, il à ainsi pu doubler son taux horaire journalier.
Dire Non C’est le courage qu’il faut prendre.
Ce courage de perdre des clients ou des contrats, car on y perd plus qu’on y gagne.
Il faut avoir un minimum de règles, cela signifie souvent de perdre les clients les moins interessants. En résumé : c’est un mal pour un bien
Deplus si vous avez une image de quelqu’un que l’on paie pas cher, certains ne vont pas bosser avec vous.
Si la relation irai à se complexifier, il vaut mieux être « le relou » plutôt que « la bonne boire ».

Le positionnement

Une notion trés peu pratiquée par les graphistes freelance.
En se donnant des règles, vous proposez à vos clients un meilleur service (ce qui vous permet d’augmenter vos tarifs)
Mettez-vous en tête de repositionner votre métier de graphiste sur la qualité, votre but sera donc de répondre aux objectifs clients de la meilleur façon possible.

Le bénévolat

Faire le graphiste bénévole, cela vaut seulement si personne ne gagne d’argent dans le projet, exemple : une cause qui vous motive.

Les associations

Beaucoup d’associations demandent à ce qu’un graphiste bosse gratuitement pour elles. Prenons l’exemple d’un asso qui organise des concerts : ils paient les ingenieurs sons, les lumières, mais alors pourquoi pas le graphiste qui va faire l’affiche ?

Les projets persos

En tant que créas, à force de faire des compromis toute la journée pour les clients, il est important de faire des projets persos pour garder la motivation.
Dans cette intervention Julien termine sur le fait que graphiste est un métier difficile : « on a jamais autant communiqué, mais c’est de plus en plus difficile car nous sommes nombreux ».

La formation des graphistes

Il y à des problèmes dans les formations du métier de graphiste, les écoles de designers ne forment pas (totalement) au métier. Dans les écoles on apprend l’art, la technique, les outils, … mais on ne nous forme pas aux relations commerciales ou aux relations humaines qui sont pourtant importantes dans métier.Exemples : la gestion des demandes sous formes de concours bidons, les offres inégales, …

L’évolution

L’évolution du métier : un créa aujourd’hui doit sattendre a évoluer, on ne peut pas faire ça toute ça vie.

Voici un peu pour mon résumé, j’ai trouvé cette intervention de Julien Moya très éclairante sur la pratique du métier de graphiste indépendant. Ce sont quelques conseils à garder chaudement dans un coin de notre cerveau. Je vous les partages en espérant voir le métier évoluer dans le bon sens et que chacun puisse s’épanouir dans son domaine.

Pour découvrir des liens relatifs à cet article :


Face aux demandes de prestations gratuites, nous pouvons tout d’abord nous indigner, voir nous agacer.
Pourtant, certains signaux peuvent être envoyés à ceux qui visitent votre site ou regardent votre profil.
Voici donc une liste de points à vérifier et modifier si besoin, afin de comprendre pourquoi en tant que professionnel du graphisme, on vous prend pour un pigeon :

1. Juste un logo.

⇒ Car vous ne proposez que « un logo » et non « une recherche sur l’identité visuelle »
Bien souvent, vous ne vendez pas juste un logo, mais vous allez devoir proposer une identité complète avec ses déclinaisons indispensables : La création de cartes de visites, les dépliants promotionnels ou plaquettes de communication, le webdesign, et pourquoi pas la personnalisation de la voiture de fonction ou de la camionnette. Vous créez un univers pour votre client, mettez l’ensemble de la solution en avant et non pas le logo seulement.

2. Juste un site internet.

⇒ Pour les webdesigners : Car vous proposez simplement de la « création de site » à la place d’une communication en ligne efficace ou profitable.
Mettez en avant votre expertise, pensez aux bénéfices que votre client en retirera.

3. Vous montrez seulement les projets terminés.

⇒ Car vous présentez le résultat final de vos créations, là oû vous devriez parler d’étude de cas et de processus de création.
Vous pouvez expliquer le processus de création, les étapes de recherches, ou encore mieux, les résultats (chiffrés) obtenus !

4. Ne pas afficher un tarif.

⇒ Car vous ne parlez pas de tarifs.
Cela peut paraitre difficile en tant que graphiste, de parler d’argent sur son portfolio. Chaque projet est différent, aucun ne sera au même budget. De même, créer une grille de tarif n’a pas beaucoup de sens.
Préférez donc parler de « devis ». une demande de devis inclus implicitement une notion de paiement.

5. Vous proposez un service.

⇒ Car vous parlez de « services » au lieu de parler de compétences.
Un peu tiré par les cheveux mais je pense que certains voient le service comme « service à un pote », c’est à dire gratuit.

6. Vous êtes jeune et ambitieux.

⇒ Car vous acceptez « Les défis ».
Certaines entreprises qui connaissent le business du design graphique profiteront de votre enthousiasme pour vous demander de faire des propositions gratuites, de participer a des concours, …
D’autres autres joueront sur votre besoin de reconnaissance en vous proposant simplement « de faire votre pub ».

7. Vous recherchez la reconnaissance.

⇒ Vous êtes fier de votre métier. Heureusement pour vous, mais ne le mettez pas trop en avant.
Ayez une image sympa mais ne mettez pas en avant votre besoin de notoriété. Nous sommes tous heureux de savoir que les gens nous apprécient, que l’on à beaucoup de followers, etc.. Ne pensez pas à l’envers, votre petite entreprise (ex:Graphiste indépendant) doit en premier lieu être profitable pour vous, et vous permettre d’en vivre. Et si vous faites du bon boulot, alors la notoriété suivra.

8. Vous êtes passionné

Dans le même style :
⇒ car vous parlez de « passion »,
alors que vous devriez parler d’expertise, d’augmentation de chiffre d’affaire.
Vendez un bénéfice, une valeur ajoutée et pas seulement une création.

9. Vous cherchez à tout prix de nouveaux projets

⇒ Vous êtes à la recherche au lieu de proposer.
Sans aller jusqu’à la demande gratuite, si vous semblez avoir besoins de travailler, on vous proposera des boulots dans le genre « tu choisis, c’est ça ou c’est rien ».
Il est parfois préférable de ne pas commencer un projet mal-payé, voir pas du tout, plutôt que de perdre du temps. Profitez de ce temps pour travailler votre portfolio, votre communication et rencontrer des entreprises.

10. Vous ne n’osez pas utiliser les bons mots.

⇒ Car vous n’osez pas utiliser le mot « client ».
Pour tout vous avouer j’ai un « espace client » sur mon portfolio, ce que je ne dis pas (je vous le dit aujourd’hui) c’est que cet espace client est factice, derrière ce lien je n’ai prévu aucune solution technique. C’est bête, mais ça semble marcher!
Autre possibilités : montrez les « témoignages clients » ou la « liste des clients »

11. Vous ne mettez aucune barrière

⇒ Car vous êtes « trop » accessible.
Votre email est directement cliquable, sans aucune barrière: il est donc facile de vous mettre dans une liste afin d’envoyer un mail groupé.
Ceux qui ont de l’espoir se diront que dans une liste d’e-mails envoyés en masse, qui sait, certains graphistes répondront peut-etre positivement à une demande graphisme gratuit ?

12. Une image d’amateur ?

⇒ Car vous ne semblez pas « pro »
Votre présentation n’en jète pas, ou au contraire elle est trop égocentrique.
une piste peut-etre ? mettez en avant vos diplômes si vous en avez.
Si vous êtes graphiste autodidacte, précisez le nombre d’années d’expérience.
Autre point, indiquez votre numéro SIRET. vous êtes pro, montrez-le!

13. Graphiste : un terme qui à changé.

⇒ Car vous êtes « graphiste ».
Pour certains graphiste est juste une passion, aujourd’hui savoir ouvrir photoshop semble suffir pour s’autoproclamer graphiste (les mots changent, c’est ainsi)
Pour faire un parallèle : « je sais faire avancer une voiture, pour autant je ne suis pas un pilote »

14. Les mots anglais :

⇒ Car vos visiteurs ne comprennent pas bien les mots anglais.
exemple: Freelance, certains pensent à Free = Gratuit.
Vous êtes un « professionnel & indépendant » et pas juste graphiste free ;)

15. …et en dernier recours :

⇒ Car ils ne savent pas lire.
Si vous n’êtes dans aucune catégorie ci-dessus et que malgré tout vous recevez toujours des demandes de projets gratuit, c’est que le visiteur ne sait pas (ou ne veut pas) lire.

Pour finir

Vous l’aurez compris, éviter de recevoir des demandes qui ne vous sont pas destinésest avant-tout une histoire de communication, pensez aux mots que vous utilisez, et à l’image que vous renvoyez.
Cette liste est à titre indicative, Pour la plupart je fais moi-même ces erreurs, et je n’applique toujours pas tout ces conseils que je vous ai donné ici (le comble).
Cet article est donc un bloc-note personnel.
En espérant que cet article ça vous permettre de revoir certains points de votre portfolio et ainsi vous faire gagner un temps précieux.



Imaginez dans quelques années vous êtes à la direction du pole création et design d’une entreprise fleurissante, votre métier vous passionne, les projets sont intéressants…

Suite à mon article sur les startup et le design, je me suis mis à la recherche de listes de startups.
Ayant moi-même pleins d’idées, je rêve parfois de monter ma propre startup. Ce qui est déja un peu le cas avec mon activité de graphiste freelance.

Pourquoi les startups?

Imaginez dans quelques années vous êtes à la direction du pole création et design d’une entreprise fleurissante, votre métier vous passionne, les projets sont intéressants.
C’est bien ce qu’il pourrait vous arriver.
Juste une chose : ceci n’arrivera pas par hasard. Vous devez dès maintenant créer votre réseau auprès des entrepreneurs!

Ou trouver une startup?

Comme je le disais plus haut, j’ai tenté de voir si il existait des listes de startups en france, et devinez quoi, il existe des centaines de listes, pour des millers de startups. Parmi elles se cache sans doute la prochaine qui marchera plus que les autres.

Proposition:

Graphistes, designers, si il y a bien un domaine où nous pouvons apporter de la valeur c’estle design (c’est notre métier non?)
Deplus nous avons pour la plupart des blogs, un twitter, alors pourquoi ne pas les faire découvrir et par la même occasion proposer notre expertise en graphisme ?

Comment faire ?

  • Dans un prochain article sur votre blog parlez d’une startup française que vous appréciezou une startup en laquelle vous croyez et faites la connaitre.
  • Si c’est possible, rencontrez leurs dirigeants.
  • Mais surtout, donnez votre avis sur leur communication graphique, mettez en évidence les incohérences de leur communication visuelle et pourquoi pas, allez jusqu’àproposer quelques solutions rapides.
Le but est donc d’une part, de faire connaitre la startup de votre choix et de l’autre, mettre en avant les bénéfices du design (D’un bon design tant qu’à faire).
Qu’en dites-vous ?




Égayons notre journée avec ce petit recueil de blagues très « privates jokes ».
Vous ne comprenez rien ? C’est normal, pour comprendre ces blagues il faut faire partie de la joyeuse bande des graphistes.
Vous connaissez la la blague du graphiste qui veut faire bonne impression… ?

Si vous êtes à la recherche de blagues à placer dans un diner ou un TweetApéro, en voici quelques unes glanées durant de nombreuses années :p

Que fait une typo si on la met au micro-onde ?
- elle font

L’humour de graphiste, c’est vraiment de la daube.
(Adobe)

« T’as qu’à aller au don du cyan »
par @supertrashers

« pour vos sujets hiver, on ne prendrait pas la fonte des neiges ? »
par @geoffroyk

à un graphiste qui devient connu :

- tu deviens une icone ;)
- pire ! ….un pictogramme ;-) (

Ce week-end, on a une crémaillère a Gif-Sur-Yvette… Ca doit etre une ville animée

Espèce de tête à calque

Ce soir, j’ai un rdv avec deux amies pour un plan A3!
par @PyGillis

un client au téléphone :
« Mon logo a été fait sous Paint Shop »

C’est sport d’enregistrer ses fichiers en .eps 
par @Mauditmaurice

En fait, MS c’est les initial d’un type, il s’est barré et les mecs ce sont dit : tient, c’est comic sans MS !
par @benseeks

Sans mentir, si votre grammage se rapporte à votre pelliculage, vous êtes le vernis des finissions de cette gamme ! 
par @benseeks

J’adore les courbes de Béziers mais je préfère celles de Carcassonne !

« Non mais laisse tomber, si je prends une police sans shérif, c’est l’anarchie »

En images

Nique la police

Blague de graphiste
Nique la police (Typo)

La « trending palette » parfaite pour vos Flat UI !

La trending palette flat UI
La trending palette flat UI
Les mystérieuses citées d'or
Les mystérieuses citées d’or
Helvistica
Helvistica
N'utilise pas ce ton avec moi
N’utilise pas ce ton avec moi
Merci de ne pas utiliser Comic Sans
Merci de ne pas utiliser Comic Sans
Jules Césure
Jules Césure
Robert Hue
Robert Hue
Ariel Black
Ariel Black






Voici un article paru sur le blog de Steaw Webdesign auquel je vais apporter ma pierre.

1) Pouvez vous faire une proposition graphique pour nous aider à choisir notre futur prestataire ?

Sous entendu : une proposition gratuite. J’ai eu l’occasion de rencontrer ce genre de demandes parfois de façon dissimulée. En effet on peut vous demander de participer à un concours. En gros de vous mettre en compétition car ils ont contacté d’autres freelances… Et c’est bien souvent des grosses boites qui fonctionnent comme ça, et même les agences se font avoir. C’est de l’appel d’offre gratuit! et ce n’est pas conseillé de répondre favorablement, préférez facturer moins cher mais facturez!

2) Vous pouvez me faire un prix ?

Mos avis : En général on fait un prix après avoir déjà travaillé plusieurs fois avec la personne et si tout s’est bien passé.
Si on vous demande un prix avant même d’avoir annoncé le tarif, fuyez! Si on vous le demande après, faites une nouvelles offre mais baissez également la demande.

3) Assurez vous l’hébergement du site ?

Ma façon de faire et pourquoi : Je demande toujours au client de prendre son propre hébergement, je peux l’aider biensur à le configurer, mais le principal étant que se soit lui qui paie, car je n’ai pas envie d’avoir à le relancer chaque année pour le renouvellement ;)

4) Pouvez vous copier ce site ?

Copier NON, s’inspirer peut-être. Il est toujours bon de demander des exemples de sites que le client apprécie et savoir pourquoi.

5) Je peux vous payer avec mes futurs revenus générés par mon site e-commerce ?

Carrément non, un freelance est un investissement en compétences, pas un esclave ou un passionné qui ne se nourrit qu’une fois par an.

6) J’ai une super idée. Ca vous dit de… ?

En général là on vous propose de prendre des parts dans la société qui sera créée… la bonne blague.

7) Vous êtes sur Skype ? Msn ? Gtalk ?

L’auteur de l’article conseille d’éviter la messagerie instantanée, sauf sur une courte période lors de moments chauds.
Je suis assez d’accord, en plus par la suite il verra à quelle heure vous êtes connecté, et si vous l’utilisez également pour la famille, attendez-vous à recevoir des demandes à n’importe qu’elle heure. Tout comme le téléphone, fixez des limites au niveau des horaires.

8) Je peux tout vous payer après livraison ?

NON! Du moins pas la totalité, il faut toujours encaisser un acompte avant de commencer un travail, cela permet de commencer à travailler sereinement, en plus cela permet de bloquer votre agenda.

9) Serait il possible de faire ça cette nuit ou ce weekend ?

Le non n’est pas obligatoire, vous pouvez décider de travailler tard ou durant un week-end si vous le voulez… à mon avis beaucoup de demandes peuvent attendre (Sinon il fallait s’y prendre avant), si vraiment c’est urgent, pensez à facturer votre disponibilité et votre rapidité.

10) Je peux être sur que vous ne réutiliserez pas ce travail pour quelque d’autre ?

Pour le graphisme c’est évident qu’on ne va pas réutiliser les éléments de la charte pour la revendre à un autre client, et puis les besoins sont souvent spécifiques.
Le problème avec le code c’est qu’il est réutilisé, copié/collé sur d’autres projets…